Ces 4 règles vous aideront à rester financièrement stable avant, pendant et après la séparation. Elles amélioreront votre qualité de vie pour les années à venir.
RÈGLE N° 1 : IGNORER LES CONSEILS NON SOLLICITÉS Lorsque vous annoncez une séparation ou un divorce, vous pouvez être sûre que tout le monde, amis, famille, entraîneurs personnels et chauffeurs d’Uber, se met en rang pour donner des conseils non sollicités. Malheureusement, certains conseils peuvent se révéler imparfaits, égocentriques et – le plus souvent – tout simplement erronés. Les écouter peut vous coûter cher d’un point de vue financier, fiscal ou juridique. Votre entourage peut être une excellente source de conseils lorsqu’il s'agit de votre transformation post-divorce, ou de vous offrir un soutien émotionnel, mais laissez les conseils financiers, fiscaux ou juridiques aux professionnels. RÈGLE N°2 : CHOISIR LES BONS CONSEILLERS Le meilleur moyen de repérer un·e bon·ne conseiller·ère c’est le bouche-à-oreille. En plus de l’expérience et de l’expertise, fiez-vous également à votre bon sens et votre feeling. Assurez-vous que vous vous sentez à l’aise – vous allez travailler en étroite collaboration avec ces conseiller·ère·s et vous devrez être absolument franche au sujet de vos finances et autres questions personnelles. RÈGLE N°3 : FAIRE VOS DEVOIRS Le divorce, c’est comme tout le reste : soit vous avez les connaissances nécessaires, sinon posez des questions. Apprenez à vous faire confiance, à suivre votre intuition et aussi à prendre en compte vos soupçons. Si vous ne faites pas partie des 24 % de femmes responsables des décisions financières quotidiennes dans votre mariage, alors faites le nécessaire pour vous positionner en force lors de la négociation de votre divorce. a. Garder une vision globale de la situation Faites le bilan de vos biens et de vos dettes : comptes bancaires, comptes épargnes, assurances-vie, biens immobiliers, hypothèques, prêts bancaires, bijoux, art, fonds de pension, etc. Rassemblez toutes les informations possibles et pertinentes, de vos codes e-banking à vos dernières déclarations d’impôts, en passant par vos certificats de prévoyance. Gardez une copie de tout. b. Établir un budget Les détails quotidiens du divorce peuvent être très prenants. Mais pendant que vous négociez qui obtient quoi, regardez aussi vers l’avenir et préparez-vous à la vie en solo. En effectuant une analyse de vos flux de trésorerie et de votre budget, vous aurez le sentiment de contrôler vos finances. N’oubliez pas de tenir compte des dépenses récurrentes que vous avez autrefois partagées avec votre partenaire. La dernière chose que vous souhaitez, c’est de subir des chocs financiers importants une fois que vous serez seule. Examinez vos relevés de cartes de crédit ainsi que vos relevés bancaires des 12 derniers mois. Faites attention aux dépenses importantes comme l’assurance maladie, les frais d’hypothèque et d’entretien immobilier, les frais de déplacement, etc. Les dépenses peuvent s’accumuler rapidement lorsque vous êtes soudainement responsable de la totalité de la facture. c. Estimer l’impact fiscal Les couples oublient souvent de tenir compte des conséquences fiscales de leur séparation. Selon que vous optez pour une pension alimentaire ou un partage des avoirs, l’impact fiscal peut être différent. Par exemple, une pension est imposable pour le ou la bénéficiaire. Demandez à votre fiscaliste d’effectuer des simulations avec différentes hypothèses pour vous assurer avoir pris en compte tous les éléments nécessaires. d. Élaborer un plan financier post-divorce Imaginez où vous aimeriez être après votre divorce. Identifiez quelques objectifs indispensables afin d’orienter les négociations. Par exemple, que les études des enfants soient prises en charge par votre conjoint·e ? Obtenir une pension pour un certain nombre d’années afin de pouvoir retourner aux études, changer de carrière ou perfectionner vos compétences ? Voulez-vous conserver la maison familiale ? Pour tirer le meilleur parti d’une mauvaise situation, venez à la table des négociations avec une idée claire des choses qui ont le plus de valeur pour vous. RÈGLE N° 4 : FAIRE CONFIANCE À VOTRE INTUITION Lorsque vous concluez un accord concernant la répartition des biens, il est possible que les termes ne soient pas tout à fait ce qu’ils semblent être. Si vous sentez que quelque chose cloche, dites-le. Imaginez ceci : votre ex déclare de manière proactive que vous devriez garder la maison où vous avez élevé les enfants. Quelle gentillesse ! Enfin, si vous pouvez vous permettre l’entretien, les paiements, les impôts fonciers, etc. Mais est-ce qu’il fait une meilleure affaire en supprimant l’hypothèque ? Choisissez judicieusement les biens pour lesquels vous vous battez et assurez-vous d’honorer ces soupçons naturels que vous avez probablement niés pendant des années. Votre intuition peut être votre atout le plus important dans un divorce. Si quelque chose vous semble anormal pendant le partage financier, écoutez votre instinct et parlez-en. Ne vous laissez pas presser, intimider ou contraindre à un règlement injuste. Une rupture est difficile à vivre, le processus peut être accablant et sembler insurmontable. N’hésitez pas à demander de l’aide et à vous faire accompagner.
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