Le cadre est posé, Sarah est là pour nous parler de finances, d’investissements, de tous ces sujets dont, nous, les femmes, nous intéressons si peu. Trop complexe, des concepts incompréhensibles, de toute façon c’est n’est pas moi qui m’occupe des finances à la maison… Et bien malgré nos réticences à propos de l’argent et du monde de la finance, les lectrices cibles de Sarah, c’est nous !
Déconstruire le mythe « Il faut casser le mythe, les banquiers utilisent toujours de mots trop compliqués pour qu’on ne comprenne rien. Pourtant il n’y a pas besoin de comprendre parfaitement le moteur d’une voiture pour conduire non ? En finance c’est pareil, il faut arrêter de croire qu’il faut avoir fait de hautes études pour comprendre. C’est un travail personnel, se dire qu’on peut y arriver. » affirme Sarah lors de notre rencontre. Ce que valent les femmes a justement pour but de déconstruire ce mythe financier. D’ailleurs les études ont montré que le peu de femmes qui entrent dans le monde des investissements, en général, sont de meilleures investisseuses que les hommes et ont une meilleure rentabilité, voilà de quoi se motiver ! « Ce qui m’intéresse dans mon métier ce n’est pas vraiment la finance mais le côté humain, social, de rencontrer des gens, de les aider à ne plus considérer l’argent comme une source de stress et le voir comme un cadeau qui leur permettent de réaliser leurs rêves et leurs objectifs. Les aider à revoir leur relation avec l’argent. Écrire ce livre c’est permettre de donner accès à mes connaissances. » Sarah a elle aussi été confrontée au mythe financier, au début elle ne voulait SURTOUT PAS travailler dans la finance. Puis de fil en aiguille, en rencontrant les bonnes personnes, elle a réussi à se convaincre qu’elle avait les compétences. Dans "Ce que valent les femmes" Sarah partage avec nous son expérience, ses conseils, toujours de manière ludique, pour que chacune puisse prendre en main sa vie financière. Son livre est un outil d’empowerment et de prise de conscience (pour les femmes et pour les hommes aussi, sans doute qu’il y en a pleins qui ne comprennent rien à la finance non plus…). La révolution féminine La démarche de Sarah s’inscrit dans les mouvements féministes de ces dernières années, lutte pour l’égalité et pour l’indépendance, la libération de la femme passe aussi par la gestion de son argent, pour elle et par elle. « On a la chance d’avoir surfer sur la vague de nos mères, de nos grands-mères, d’avoir le droit de travailler, d’ouvrir un compte bancaire sans l’autorisation d’un mari, contrairement à des générations de femmes avant nous qui n’avaient même pas le droit de détenir un patrimoine. Aujourd’hui on a notre mot à dire. La finance c’est le nerf de la guerre, on ne peut pas prétendre être indépendante si on ne gère pas notre propre argent, que ce soit dans les investissements ou dans le budget ménager. » Le livre est disponible à Payot Lausanne, Payot Genève (dès la fin du mois de janvier) et a commander sur Amazon ou sur le site de Sarah (www.lyrawm.com). L’entièreté des bénéfices seront reversé à l’institut Davis College and Akilah, une association qui remet des bourses d’études à des jeunes filles au Rwanda.
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Novembre 2024
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